Le cirque d'Estaubé
Caractéristiques
Lieu : Gèdre, Hautes-Pyrénées
Dénivelé : 300 m
Distance : 12 km
Durée : 5 heures
Niveau : assez facile car peu de dénivelé. Idéal avec des enfants.
Départ : au barrage des Gloriettes (voir carte tout en bas). Attention, le parking est très vite plein !
Intérêt : cirque magnifique mais beaucoup plus fréquenté que celui de Troumouse.
Vêtements : on est en altitude (entre 1700 et 1900 m), il faut toujours prévoir une bonne polaire, un coupe-vent et regarder la
météo en montagne avant de partir.
Conseil : arrivez tôt (je dirais avant 9h00), il y a beaucoup, beaucoup de monde et c'est difficile de se garer.
Carte : "Gavarnie" TOP 25 n°1748OT
Pour voir la carte en grand, aller ici.
Le cirque d'Estaubé fait partie des trois cirques glaciaires inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco (cirques de Gavarnie, d'Estaubé et de Troumouse).
Cette randonnée est absolument magnifique mais si vous voulez profiter des paysages sans la foule et surtout pouvoir vous garer sans problème, il va falloir mettre votre réveil !
Il y a un sentier bien marqué et quelques panneaux. Hormis un point où l'on peut hésiter (voir plus bas), il sera très difficile de vous perdre surtout si vous randonnez tard car vous aurez du monde devant et derrière vous !
Pour voir la carte et/ou récupérer la trace GPX, c'est ici.
Attention, il va falloir mettre votre réveil car le parking est assez petit !
En arrivant à 8h00, il nous semblait déjà assez plein mais en revenant vers 15h00, il y avait des voitures partout, même sur les zones de croisement sur la route ce qui en plus d'être interdit, crée une sacrée pagaille ! 😡
Autre avantage d'un départ matinal, hormis deux pêcheurs sur le lac, nous avons marché seuls jusqu'au bout du cirque. Le bonheur 😊
Du parking du lac des Gloriettes, on emprunte la digue du barrage pour trouver sur la rive opposée un sentier qui longe le lac des Gloriettes.
Le temps de nous arrêter pour lire les panneaux un peu après le lac, la brume s'est dissipée comme par magie laissant apparaitre le cirque d'Estaubé au loin, un moment inoubliable ! 😊
De l'extrémité du lac, on monte tranquillement plein sud le long du Gave d'Estaubé pendant 1,8 km.
Si vous arrivez au pied d'une grande cascade où le sentier s'arrête, revenez quelques mètres en arrière pour trouver un sentier partant sur la droite, il va vous permettre d'arriver au pont d'Estaubé qui enjambe le Gave. Plus loin vous passerez devant la cabane d'Estaubé.
A l'aller, nous voulions voir la cascade donc nous avons grimpé sans difficulté sur le rocher et trouvé un sentier en haut pour rejoindre ensuite le pont. Regardez bien les waypoints sur la carte.
Une fois la cabane d'Estaubé passée, il ne reste plus qu'à continuer jusqu'au fond du cirque en profitant des paysages, des vaches placides et photogéniques et si comme nous, vous êtes seul, ce sera un moment inoubliable.
Quand je dis qu'il faut aller au fond du cirque, ce n'est pas une façon de parler ! Tout au bout du chemin, sur la gauche, vous verrez la cascade du Pla d'Ailhet qui est bien cachée et n'apparait qu'au dernier moment.
En arrivant vers 11h00, elle était complètement dans l'ombre et nous étions seuls.
Nous sommes montés sur la pente herbeuse à côté de la cascade (présence d'edelweiss à regarder avec les yeux car c'est une plante protégée😉) pour pique-niquer.
Puis mon mari est parti tout seul pour monter de quelque 560 m jusqu'à la brèche de la fenêtre faisant la frontière avec l'Espagne. Pendant les deux heures où je l'ai attendu, j'ai pu à loisir observer la cascade passer de l'ombre au soleil et surtout se remplir de monde !
En partant vers 13h00, nous avons croisé des centaines de personnes en nous demandant où elles avaient bien pu se garer. 😯
Retour par le même chemin mais arrivés au lac des Gloriettes, nous avons cette fois contourné le lac sur l'autre rive. Cela n'a pas beaucoup d'intérêt puisque l'on ne voit pratiquement pas le lac par contre, il y a de la place et on évite de croiser tous ceux qui arrivent.
Soyez bien prudents ! Les aléas climatiques ou l'état des sentiers peuvent compliquer ou rendre dangereuse toute randonnée sans que je
puisse en être tenue responsable 😉.