Cahors (Lot)
On vient à Cahors pour voir son célèbre pont Valentré et sa cathédrale mais au final, on retient surtout le plaisir de la découverte de ses ruelles médiévales. Une très jolie promenade qui vous prendra une demi-journée.
Pour visiter Cahors, j'ai choisi une option ludique.
L'office de tourisme propose un circuit appelé "Jardins Secrets" qui permet de visiter en autonomie les sites importants en
suivant un parcours ponctué de jardins.
J'ai mis une photo de la carte récupérée à l'office de tourisme (place François Mitterrand).
En avril, les jardins n'étaient pas tous au mieux et certains n'avaient d'ailleurs aucun intérêt mais le circuit est très bien pensé et en trois heures nous avons fait une visite assez complète du centre historique de Cahors. Je recommande
!
Pour le stationnement, nous avons opté pour le parking Relais Roquebillière (44.446162, 1.429654) qui a
l'avantage d'être gratuit et à quelques minutes du pont Valentré. Que demander de plus ?
Le circuit commence au pont Valentré emblème de Cahors. Ce pont du XIVe siècle a gardé ses trois tours défensives contrairement à celui de Montauban qui est contemporain.
Une petite légende amusante lui vaut également le nom de pont du Diable :
En 1308, les consuls de la ville décidèrent de sa construction pour protéger la ville mais celle-ci avançait si lentement que le maître d’œuvre finit par signer un pacte avec le Diable. Si celui-ci exécutait tous ses ordres et permettait au chantier de se terminer, il lui donnerait son âme en échange.
Le Diable étant très efficace, le pont fut enfin achevé mais pour ne pas perdre son âme, le maître d’œuvre rusa et donna au Diable un dernier ordre impossible à
satisfaire puisqu'il devait apporter de l'eau aux ouvriers en la transportant dans un crible. Depuis, pour se venger, le Diable envoie chaque nuit un diablotin retirer la
dernière pierre de l’angle supérieur nord-ouest de la tour centrale.
En 1879, l'architecte chargé de la restauration du pont fit apposer dans l'emplacement vide une pierre sculptée représentant le diablotin, levez les yeux quand vous traversez le pont en sortant de la ville 😉.
Quelques photos de différents jardins et lieux du parcours ; pour les retrouver précisément, ouvrez mon tracé.
On longe ensuite les berges du Lot sur une centaine de mètres.
Avant de rentrer dans le cœur historique de Cahors par la rue des Pénitents au niveau de l'Hôtel de Roaldès (XVe siècle).
Arrivée sur la petite place de Solminihac rebaptisée place des Epices dans le cadre du parcours des jardins secrets (jardin n°5).
Puis direction la cour de l'archidiaconé derrière la cathédrale pour voir un des plus beaux jardins, celui du Courtil des Moines (Jardin n°7).
Ce jardin est composé de plessis de châtaigniers tressés, plantés de légumes cultivés au Moyen-Âge.
On arrive tout naturellement à la cathédrale Saint-Etienne (XIIe siècle) dont les beaux vitraux tranchent avec un intérieur dépouillé.
Le cloître abrite le jardin n°10 baptisé poétiquement Préau Céleste !
La visite se poursuit rue Clément Marot jusqu'au square Olivier-de-Maggy (bordé par la rue de la Daurade) où se trouvent deux jardins, celui de l'Hortus des Dames (jardin n°8) en référence à l'ancien couvent des Bénédictines situé à son emplacement et le jardin n°9 intitulé Chapelle des Basmes.
Nous en avons profité pour faire une petite pause gourmande sur la terrasse du Jardin des Thés juste à côté des jardins. Le gâteau aux noix était très bon et j'ai pu goûter le gâteau à la broche.
La promenade dans Cahors se poursuit sur la rue du Château du Roi bordée de vieilles demeures.
Le jardin n°12 dans la cour des Caorsins au bout de l'étroite rue Fouillac est minuscule et sans intérêt.
On continue jusqu'à l'église Saint Barthélémy et son imposant clocher-porche. Elle fut construite par un des membres de la famille Duèze devenu Pape. Sur la rue derrière, boulevard Gambetta, on peut voir les restes du palais Duèze.
On finit la visite en allant jusqu'au pied de la barbacane et de la tour dite des Pendus pour voir le jardin n°15 appelé Le Closelet des Croisades.
Sur la gauche, on voit la muraille qui constituait la fortification nord de Cahors.
