J 1 : Découverte du centre historique
Première étape de la journée, passer à la station de métro Rossio pour y acheter une carte Viagem avec un Pass 24 h. Il y a des distributeurs et ils sont assez faciles d'utilisation. Le Pass permet de prendre tous les transports pendant 24 h, à partir de la première heure de son activation et est intéressant si on veut prendre un ascenseur ou un funiculaire. Notre logeur nous ayant fourni des cartes (elles coûtent seulement 50 centimes de toute façon), nous n'avons eu qu'à les charger.
Nous allons ensuite à la place Martim Moniz pour prendre le mythique tram 28. L'arrêt se repère facilement, il suffit de chercher un attroupement de touristes. J'avais lu plusieurs fois qu'il valait mieux le prendre au terminus mais on ne doit pas être les seuls à avoir lu le conseil .
Finalement l'attente a été raisonnable (surtout par rapport à ce que nous connaitrons le lendemain ...) et nous sommes montés dans le deuxième tram
avec moins de 20 min d'attente.
Les tramways sont indissociables de l'image de Lisbonne qu'ils sillonnent depuis plus d'un siècle. Les touristes adorent le tram 28, les pickpockets adorent les poches des touristes, bref, vous avez compris : PRUDENCE !
Descente à l'arrêt "Rua da Graça", pour rejoindre le Miradouro Senhora do Monte
qui est le plus haut belvédère de Lisbonne. Il surplombe le Miradouro da Graça où nous nous rendrons ensuite. Des deux, c'est celui de Senhora do Monte que je préfère.
On traverse des jardins qui ont l'air d'avoir été refaits récemment et on arrive au Miradouro da Graça,
par des escaliers en zigzag que les Lisboètes ont surnommés le Caracol (l'escargot). Le nom est amusant mais ce sont juste des escaliers sans charme particulier.
Suite de notre balade pour arriver au Castelo de São Jorge (15 € en 2024). Il ne reste que les murs défensifs du château dont la construction a débuté en 138 av. J.-C. Je m'attendais à trouver des ruines, mais pas du tout, tout est très bien restauré. Par contre, le Routard avait raison en conseillant de faire attention aux enfants car ils ont été économes en rambardes.
Ce qui fait l'intérêt de la visite, c'est sa position dominante sur la ville qui offre sur celle-ci une vue
exceptionnelle.
On y a presque passé une heure à photographier la vue sur Lisbonne et les paons magnifiques qui aiment visiblement se
percher sur un des arbres ; il y en avait bien cinq perchés. Tout un spectacle de les voir voler pour s'y poser.
En sortant du château, il était déjà 13h00 et nos estomacs criaient famine. J'avais repéré deux restaurants bien notés mais qui étaient évidemment pleins. Nous sommes donc rentrés dans à peu près le premier restaurant que nous avons trouvé, typiquement un restaurant pour touristes. Mais bonne surprise, c'était bon et pas très cher.
Descente ensuite jusqu'à notre troisième belvédère : le Miradouro de Santa Luzia
qui surplombe l'Alfama. C'est peut-être celui des trois que j'ai préféré. On y est d'ailleurs revenus le lendemain en fin de
journée.
Pour finir notre visite de l'Alfama, nous sommes allés à la cathédrale appelée Sé. C'est un mélange de style roman et gothique. Franchement, ce n'est pas la plus belle cathédrale que j'ai vue.
Dans la "rua dos Bacalhoreiros, pas loin, la "Casa dos Bicos" au n°10 vaut le coup d’œil pour
sa façade. En plus, respect, car elle date de 1523 et a survécu au fameux tremblement de terre de 1755. Elle abrite actuellement la fondation José Saramago.
A l'autre bout de la rue, il y a la "Conserveira de Lisboa" qui vend depuis 80 ans de belles conserves de poissons. Je l'avais vue, il y a quelques années dans un reportage télévisé sur Lisbonne et effectivement, on a envie d'y acheter sa boite de sardines. Mais la queue dans la boutique m'a tout de suite fait passer cette envie.
On a préféré rentrer dans un beau salon de thé (Rainha D. Amélia) pour y goûter notre premier pastel de nata.
J'ai mis notre parcours en image car lorsqu'on prépare un voyage, c'est difficile de s'y retrouver. Et concrètement, c'est comme ça
que j'évalue à peu près si le parcours est réaliste. Sur le papier, il fait un peu moins de 4 km mais évidemment dans la réalité, les détours allongent toujours beaucoup ce qui est
prévu.
L'après-midi, nous avons tout d'abord fait un petit tour sur la Praça do Comércio où se trouvait le Palais Royal rayé de la carte par le tremblement de terre de 1755. On y trouve maintenant la statue équestre du roi José 1er.
Notre fille ainée adorant la couture, j'avais prévu un passage par la "rua da Conceição" où
s'alignent quantité de petites merceries. Elle cherchait surtout des tissus et là, les prix étaient très élevés, voire extravagants (du type 165 €/mètre). Elle a par chance trouvé son bonheur le
dernier jour.
Nous sommes ensuite allés jusqu'à l'Elevador de Santa Justa. Comme je l'ai déjà dit, je trouve le prix vraiment disproportionné mais bon, sans les touristes qui l'empruntent et contribuent à son entretien, il ne serait peut-être plus là ... c'était donc notre contribution au mécénat à Lisbonne 😉.
Vu l'attente pour prendre l'ascenseur de Santa Justa, on a sans problème le temps d'accéder au Chiado en montant par la très belle rue Garrett.
L’ascenseur débouche en haut du quartier du Chiado, juste derrière l'Igreja do Carmo que l'on rejoint par une passerelle.
Pour admirer la vue que l'on a à la sortie de l'ascenseur, on peut le faire à partir du haut, sans l'emprunter.
On arrive ainsi à l'Igreja do Carmo. C'est vraiment une curiosité. Cette église est restée en état depuis le séisme de ............................ comment, vous n'avez pas encore retenu ? Bon, je le redis, mais c'est la dernière fois, promis juré ! C'est le tremblement de terre de 1755 !
Bref, c'est une église à ciel ouvert ! Pour le prix de l'entrée (5 € en 2024), on peut visiter un petit musée archéologique un peu fourre-tout avec même deux momies précolombiennes qui ont un peu surpris nos filles !
Je voulais ensuite passer devant la "Casa do Ferreira das Tabuletas" au 26-34 rua Trindade. La façade recouverte d'azulejos est magnifique.
Pas très loin, on trouve l'Igreja de São Roque. Il y a un musée payant mais l'entrée à l’église elle-même est gratuite. Elle date du XVIe siècle mais sa façade a été reconstruite après le t.......... de t.... de 1 . .5. Vous avez vu, maintenant c'est motus et bouche cousue, je l'avais dit : je ne reparlerai plus de ce maudit tremblement de terre ... Oups ! 😁
Si vous aimez les dorures à profusion et les guirlandes d'angelots, c'est là qu'il faut aller ... Voilà un aperçu. Nous, on a vite mis nos lunettes de soleil 😎.
Nous avons continué jusqu'au Miradouro de São Pedro de
Alcantara. Quatrième miradouro de la journée, mine de rien ! Moins bien que les autres, je trouve ...
Voici à peu près notre itinéraire qui sur le papier fait un peu moins de 3 km avec peu de dénivelé puisque l'on a pris l’ascenseur Santa Justa.
Voyant à côté du miradouro, le funiculaire de Gloria, nous avons décidé de redescendre vers le Rossio.
C'est l'avantage d'avoir un Pass.
Pour le diner, nous avons testé un petit restaurant de quartier recommandé par notre logeur et très bien noté sur Tripadvisor. C'était assez moyen et surtout très triste. Le serveur était aussi gai que Droopy et nous y avons diné seuls car il n'y avait pas un chat.