Tour des lacs Autier, Niré et du lac de la Fous 

 

Bouquetin
Bouquetin

Lieu : parc du Mercantour (Haute Vésubie)

Dénivelé : 890 m

Distance : 12 km

Durée : au moins 7 heures

Période : pas avant fin juin et avant les premières neiges vers fin octobre.

Niveau : entre moyen et difficile.

Départ : grand parking  du Countet (voir carte tout en bas).

Intérêt : très beaux paysages et plusieurs lacs à admirer. 

Vêtements : on est en altitude (entre 1690 et 2580 m), il faut toujours prévoir une bonne polaire, un coupe-vent et regarder la météo en montagne avant de partir.

Carte : " Vallée de la Vésubie", TOP 25 n° 3741 OT

 

Pour voir la carte en grand, cliquez ici



C'est une randonnée classique aux paysages magnifiques et variés qui permet d'admirer plusieurs lacs d'altitude et est propice à l'observation de chamois et de bouquetins.

 

J'ai mis ici le tracé complet sur Wikiloc où il est téléchargeable.


Le départ se fait du grand parking du Countet (au bout de la RM 171 qui passe par Saint-Grat et Belvédère). Ce parking est toujours plein et beaucoup de gens se garent le long de la route ; attention aux contraventions ! On y trouve la balise 411.

Le sentier du départ large et plat qui passe dans un vallon longe le torrent de la Gordolasque. On passe devant une cabane adossée à une énorme roche où fut tournée dans les années 1960, la série "Belle et Sébastien"

Une passerelle en bois enjambe la Gordolasque. Peu après à la balise 414, on prend le sentier qui monte sur la droite vers le lac Autier. La pente devient plus raide. Le sentier est très bien marqué. En prenant de la hauteur, on a une bonne vue sur les sommets environnants et la vallée de la Gordolasque.
Attention à ne pas manquer l'endroit où il faut traverser la rivière pour la laisser sur la droite. Un peu plus loin, on doit cette fois traverser un petit ruisseau avant la dernière montée jusqu'au lac Autier.
Nous avons mis 2 heures pour arriver au lac Autier, la moitié se faisant à l'ombre le matin.

A partir du lac, il faut chercher un sentier qui le contourne au nord en s'élevant. Une fois que l'on a trouvé le sentier, il est facile de le suivre. Dans la dernière partie de l'ascension avant le col, on grimpe sans difficulté par un pierrier guidé par des cairns. Entre le lac Autier et le col proche de la baisse du Basto, il faut compter une heure d'ascension.

Arrive ensuite la partie la moins agréable à mon goût mais sans réelle difficulté. Il faut redescendre par le GR 52 vers les lacs que l'on surplombe. La descente depuis le col prend environ 40 min.
Le premier grand lac qui bizarrement ne semble pas avoir de nom est très beau. Sur cette portion plate du vallon du Mt Chamineye, nous avons encore vu plusieurs chamois et bouquetins.


On arrive ensuite au lac Niré entouré de gros blocs de pierre. C'est le plus grand des cinq lacs.
Le refuge de Nice (appelé maintenant Victor de Cessole) est bientôt visible en bas de la vallée verdoyante et on parvient à la balise 418 facilement. Possibilité de se restaurer au refuge.

Reste ensuite à revenir au point de départ. On passe tout d'abord devant le lac de la Fous. Le sentier bien plat fait du bien aux pieds. Mais cela ne va pas durer car il reste la dernière descente qui passe par le Mur des Italiens ( ancienne fortification servant de péage sur la route du sel). On est ensuite content de pouvoir admirer la très belle cascade de l'Estech sur la droite avant de retrouver la balise 414.


Pour le retour au parking, on peut reprendre le même chemin qu'à l'aller ou le sentier qui part à gauche de la Gordolasque. Je vous le conseille pour le retour car il est bien reposant. Il s'agit d'une ancienne route bitumée dont il ne reste que quelques traces. C'est maintenant, une piste en terre, large et plate qui ramène au pont du Countet.  

 

Si vous voulez profiter de cette randonnée pour monter à la baisse du Basto, jetez un coup d’œil ici.

Mais je mets tout de suite fin à vos espoirs de vues sur les lacs car de la baisse du Basto, on ne voit aucun lac 😉.

 

Quelques photos :

 

Abri qui servi de décor à la série "Belle et Sébastien" dans les années 1960
Abri qui servi de décor à la série "Belle et Sébastien" dans les années 1960
Montée tranquille dans la vallée
Montée tranquille dans la vallée
Entre les balises 413 et 414
Entre les balises 413 et 414
Une première cascade avant la balise 414
Une première cascade avant la balise 414
Vue sur le vallon de la Gordolasque
Vue sur le vallon de la Gordolasque
Adénostyles tomenteuses (Adenostyles leucophylla)
Adénostyles tomenteuses (Adenostyles leucophylla)

 

Arrivée au lac Autier après deux heures de montée.

Surprise en découvrant ce lis orangé en repartant du lac Autier
Surprise en découvrant ce lis orangé en repartant du lac Autier

 

Petite halte puis nous poursuivons pour atteindre le col, tout en jetant un coup d’œil derrière nous au lac Autier qui disparait peu à peu.

 

Le lac Autier
Le lac Autier
Le lac Autier
Le lac Autier

 

Le col s’atteint après avoir gravi un dernier pierrier parsemé de quelques rares névés.

 

 

En refaisant cette randonnée en août 2020, nous avons eu la surprise de voir en arrivant au col, un groupe de 11 bouquetins mâles aux cornes impressionnantes. Ils étaient juste à côté du sentier. Plusieurs randonneurs s'étaient installés en face pour pique-niquer, nous avons fait de même pour pouvoir profiter de cette belle vue.

 

Bouquetins sur le col apès le lac autier
Bouquetins sur le col apès le lac autier
Les mâles qui peuvent peser jusqu'à 100 kg se servent de leurs cornes pour se gratter le dos.
Les mâles qui peuvent peser jusqu'à 100 kg se servent de leurs cornes pour se gratter le dos.
Bouquetin mâle
Bouquetin mâle
Ce n'est pas une licorne 😁 mais un bouquetin faisant une petite sieste !
Ce n'est pas une licorne 😁 mais un bouquetin faisant une petite sieste !

 

Arrivé au col, il faut ensuite redescendre vers les lacs en empruntant le GR 52. La descente en lacets sur un sentier caillouteux et poussiéreux n'est pas très difficile mais pas agréable non plus.

 

 

Le premier des grands lacs qui n'a pas de nom est un site parfait pour un pique-nique.

Nous avons même eu la chance de voir un chamois s'en approcher.

 

 

Nous poursuivons vers le lac Niré sous le regard de deux chamois qui n'ont pas vraiment voulu poser pour la photo !

Le lac Niré entouré de gros blocs de pierre
Le lac Niré entouré de gros blocs de pierre

 

Descente vers le refuge de Nice qui s'appelle maintenant refuge Victor de Cessole dans un décor grandiose avec une dernière rencontre avec un chamois plus coopératif  que les précédents !

 

Sur la photo, le toit du refuge est à peine visible
Sur la photo, le toit du refuge est à peine visible
Le refuge Victor de Cessole (ex refuge de Nice)
Le refuge Victor de Cessole (ex refuge de Nice)

 

Peu après le lac, on trouve une bonne prairie où ce jour là, plusieurs chevaux noirs gambadaient.

 

Le barrage du lac de la Fous derrière
Le barrage du lac de la Fous derrière
Coin plat avant la dernière grande descente
Coin plat avant la dernière grande descente

La grande passerelle qui permettait de traverser le torrent de la Fous (photo prise en 2016) a été détruite par des avalanches de neige pendant l'hiver 2017-2018
La grande passerelle qui permettait de traverser le torrent de la Fous (photo prise en 2016) a été détruite par des avalanches de neige pendant l'hiver 2017-2018
En été, on parvient cependant à traverser sans problème (photo prise en 2020)
En été, on parvient cependant à traverser sans problème (photo prise en 2020)

 

Pour finir une photo  de de la cascade de l'Estrech qui est bien plus belle en réalité !

 

Soyez bien prudents ! Les aléas climatiques ou l'état des sentiers peuvent compliquer ou rendre dangereuse toute randonnée sans que je puisse en être tenue responsable 😉.

Le contenu Google Maps ne s'affiche pas en raison de vos paramètres des cookies actuels. Cliquez sur la politique d'utilisation des cookies (Fonctionnels) pour accepter la politique d'utilisation des cookies de Google Maps et visualiser le contenu. Pour plus d'informations, consultez la politique de confidentialité de Google Maps.