Jours 12 et 13 : Les Saintes
C'est vraiment mon coup de cœur en Guadeloupe ! 🧡
Pour aller aux Saintes, la traversée est plus courte et moins chère en partant de Trois-Rivières, au sud de Basse-Terre.
Une amie m'avait fait part de ses difficultés pour se garer à Trois-Rivières, nous sommes donc arrivés bien en avance.
J'avais réservé avant de partir avec la compagnie Val'Ferry car sur leur site, ils parlent de leur parking mais en réalité, il n'est pas réservable.
Les Saintes sont composées de plusieurs îlots et deux îles principales : Terre-de-Haut et Terre-de-Bas.
Avec une seule nuit sur place, nous nous sommes contentés de la plus touristique qui est Terre-de-Haut.
Jour 1 aux Saintes
Nous sommes arrivés vers 6h45 à Trois-Rivières. Il restait quelques places sur le parking de Val'Ferry réservé à leurs clients. Je ne sais pas s'il est gardé la nuit mais il est payant (5 €/j) et pendant la journée, il y a une guérite où l'on peut récupérer ou acheter les billets. Sinon, il y a un parking de 300 places, plus bas vers le port.
Le départ s'est fait sous de gros nuages entre deux averses.
La traversée ne dure que 30 min. La mer était calme mais on sentait bien un petit roulis peu agréable.
En arrivant aux Saintes, le très mauvais temps annoncé n'a pas tardé à se manifester. Nous avons tout de même acheté quelques tourments d'amour pour goûter à la pâtisserie emblématique de l'île 😉!
J'avais réservé une nuit à l'Escale Créole (voir ici pour l'avis sur l'hôtel) du côté du Pain de Sucre. Il se trouve que c'était le seul hébergement que j'avais trouvé car aux Saintes beaucoup d'hôtels ne sont réservables que pour un minimum de deux ou trois nuits.
La propriétaire nous avait prévenus qu'il y avait 20 min de marche avec une côte à monter pour rejoindre l'hébergement depuis l'embarcadère mais j'avais un peu sous-estimé la difficulté et je n'avais prévu un moyen de transport que pour le lendemain. Avec les filles, j'ai eu l'impression d'être une galérienne. Et pourtant nous n'avions qu'un sac à dos !
Par chance, la pluie s'est arrêtée pendant notre montée et nous avons même pu profiter bien que sous la grisaille, de jolies vues qui ont été un bon prétexte pour faire des pauses 😁.
Il était temps d'arriver car à peine les valises posées, une monumentale averse est tombée.
Dans ce coin de l’île, il y a peu de restaurants et j'avais prévu de manger au snack très bien noté tenu par les propriétaires de l'hébergement. Mais mauvaise surprise au vu de la situation liée au Covid, ils n'avaient pas rouvert leur snack. Ils nous ont par chance indiqué un gîte sur le chemin pour descendre à la plage du Pain de Sucre qui propose des plats à emporter. Dès l'averse terminée, je suis partie avec mon mari passer commande et à notre retour, nous avons profité de cette accalmie qui semblait durable pour monter au Chameau.
Vers 11h, nous nous sommes lancés dans la grimpette jusqu'au Chameau qui est le point culminant des Saintes avec ses 309 m
d'altitude. La vue est fantastique mais évidemment il faut fournir quelques efforts. Le dénivelé ne semble pas très conséquent mais la pente est assez raide et sous 30 °C, nous
avons bien tiré la langue 😛. Mais quelle vue !
Vous pouvez récupérer ici la trace GPS que j'ai mise sur Wikiloc.
Quelques photos prises lors de cette montée au chameau :
Après 80 m d’ascension, on a une vue fabuleuse dont on peut se contenter si on veut s'épargner le reste de la montée qui est assez dure au vu de la chaleur.
Et tout en haut, au niveau de la tour, voilà la vue :
Vu le temps exécrable, j'avais opté pour la route bétonnée interdite à la circulation pour monter et descendre sans essayer de faire une boucle.
En redescendant, il s'est mis à tomber des trombes d'eau et on est revenus à l'hôtel trempés jusqu'aux os !🥴
Papa s'est heureusement dévoué pour aller chercher nos wraps chez Boones et nous avons été ravis de passer l'après-midi à l'abri.
Notre logeuse nous a dit qu'il lui était déjà arrivé de louer ses chambres à des visiteurs qui passaient la journée aux Saintes et ne savaient plus où aller par une journée pluvieuse.
Le snack attenant à notre hôtel étant fermé, on ne se voyait pas faire un aller-retour à pied le soir pour aller diner donc nous avons appelé le loueur de voitures électriques pour savoir s'il était possible de récupérer le véhicule le soir-même.
L'île de Terre-de-Haut aux Saintes parait petite mais il y a du relief et il n'est pas envisageable de tout faire à pied à moins d'avoir beaucoup de temps. On peut louer des vélos électriques, des scooters ou des voiturettes électriques.
Quand j'ai cherché un loueur en lisant les avis, j'ai eu peur ! j'ai fini par choisir Aqua Blue qui était celui avec les meilleurs avis. Nous n'avons eu aucun problème mais la lecture des conditions de location fait tout de même réfléchir et il vaut mieux ne pas être un voyageur fauché car la caution est de 1200 €.
Donc pour 85 € (juste 10 € de plus qu'en la prenant le lendemain matin), mon mari est allé chercher la voiturette à 17 h.
Et bien, ne plus être piéton aux Saintes est un vrai bonheur ! 😉
Pour le diner, nous sommes retournés au village. En raison de la timide reprise liée au restrictions sanitaires, en juillet, il n'y avait que trois endroits ouverts le soir 😮.
Nous nous sommes décidés pour une pizza à Blue Pizza, c'était mangeable sans plus ! 😕
Deuxième jour, aux Saintes
Alors, pour cette dernière journée aux saintes, j'ai mis un 10/10 ! 😊
La journée était encore annoncée pluvieuse mais hormis une courte averse, nous avons eu du beau temps.
Après un bon petit déjeuner, nous sommes partis vers 9 h au fort Napoléon de l'autre côté de l'île.
Bien qu'il ne soit qu'à 114 m de hauteur, inutile de préciser que ne pas devoir monter à pied en plein cagnard, a été très apprécié !
Nous qui ne suivions que de loin l'actualité avons été surpris en arrivant car le pass sanitaire était devenu nécessaire pour faire la visite. Pas de problème, nous étions tous vaccinés.
Je pensais trouver une horde de touristes au fort mais en y allant à l'ouverture, on évite tous les visiteurs qui arrivent le matin-même sur les Saintes et nous étions pratiquement seuls 😊 !
La visite débute par un passage dans le bâtiment central du fort où il y a des panneaux explicatifs bien intéressants sur
l'histoire et le peuplement de la Guadeloupe. En les lisant, j'en ai eu la gorge serrée et cette phrase m'a semblé un bon résumé :
Ce qui rend la visite du fort Napoléon indispensable, c'est le point de vue fantastique qu'il offre sur les Saintes. C'est le symétrique de celui du Chameau !
La descente du fort offre de jolies vues.
Nous sommes allés ensuite à la plage Pompierre présentée comme une des plus belles de l'île. Heureusement que nous n'y étions pas allés en marchant
car arrivés sur place nous avons eu confirmation de ce que notre nez nous avait déjà signalé : les sargasses avaient tout envahi !😬
Inutile de dire que la plage était vide ...
La voiturette, nous a permis de sillonner un peu l’île sans nous fatiguer 😊.
Comme il faisait toujours beau, nous nous sommes décidés à aller à la plage du Pain de Sucre dont nous n'avions pas pu profiter la veille.
S'il avait fallu y aller à pied, cela aurait fait une bonne petite trotte mais en voiturette électrique la balade a été bien agréable 😉.
Le début de la descente à la plage du Pain de Sucre est caillouteuse et glissante s'il a plu. A mon avis, descendre en tongs n'est pas une bonne idée.
Se baigner dans ces eaux transparentes et tranquilles a été un vrai délice 😊 !
Grace à la gentillesse de notre logeuse, nous avons pu revenir à l'hôtel prendre une douche. Nous lui avions demandé la veille s'il était possible de laisser nos
sacs pour la journée et elle nous avait proposé de garder nos chambres jusqu'à notre départ car elles n'étaient pas louées. Cette femme est un amour ! 🥰
Pour le déjeuner, nous avions réservé une table aux Balançoires, restaurant à l'emplacement idéal.
Après un bon déjeuner (leur burger de marlin était excellent !), nous sommes rentrés tranquillement vers le port pour rendre la voiture et reprendre le bateau vers Trois-Rivières.
Et après une dernière glace au village, embarquement !
Bilan des Saintes
C’était la cerise sur le gâteau ! Juste extraordinaire. Il faut vraiment y passer au moins une nuit car le matin et le soir quand la majorité des visiteurs sont partis, c'est un havre de paix.
Un moyen de locomotion est nécessaire car sinon en un ou deux jours, on n'a pas le temps de faire grand chose.
Seul bémol, s'il pleut beaucoup, il n'y aura aucune activité de repli.
Nous étions de nouveau sur Basse-Terre à 17 h. Pour notre dernière nuit j'avais réservé un hôtel à Petit-Bourg (voir avis ici) à 15 min du logement de notre fille de façon à pouvoir récupérer nos bagages rapidement.
Suite : Petit-Bourg