J3 : Musée Calouste Gulbenkian et Parque das Nações

 

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En 1992, j'avais vu à Paris une exposition de bijoux Lalique qui m'avait émerveillée ! La plus grande partie de ces bijoux venaient du musée Gulbenkian de Lisbonne et je m'étais promis d'aller les voir sur place. Très honnêtement, je ne pensais pas que cela me prendrait 24 ans ...

 

Calouste Gulbenkian, collectionneur passionné, fit fortune grâce à ses dons de négociateurs qui lui assurèrent une rente de 5 % sur le pétrole découvert en Irak. Il fut d'ailleurs surnommé Monsieur 5% pour cette raison. D'origine arménienne, il vécut à Paris, dans son hôtel particulier de l'avenue d'Iena. En 1942, il fuit Paris occupé et s'installa à l'âge de 73 ans à Lisbonne où il restera jusqu'à sa mort 13 ans plus tard.  

 

Nous sommes sortis de l'appartement vers 9h30 sans nous presser puisque le musée ouvre à 10h00 et pour y aller pas de tram à prendre mais un métro bien fonctionnel qui arrive à l'heure . Et bonne surprise, avec le retard du tram à Belém la veille, notre pass n'avait été activé  qu'à 16h30 et il pouvait donc encore servir jusqu'à 16h30 !

Le musée est gratuit le dimanche, ça tombe bien puisque l'on est dimanche ! En 2024, c'est toujours gratuit le dimanche mais après 14h00.

Autant, je n'aurais rien pris au musée Berardo la veille, autant, là j'aurais bien aimé repartir avec quelques œuvres.

C'est un petit musée qui se visite en un peu plus d'une heure avec des œuvres très diverses allant d'antiquités égyptiennes et romaines à des tableaux impressionnistes en passant par de la porcelaine chinoise, des tapis perses, etc.

Gulbenkian avait pour devise  : " Seul le meilleur est assez bon pour moi" et cela se voit en parcourant le musée.

 


Rogier van der Weyden
Rogier van der Weyden
Domenico Ghirlandaio
Domenico Ghirlandaio
Mary Cassatt
Mary Cassatt

 

Dans la dernière salle, on trouve sa collection de bijoux Lalique. René Lalique était d'ailleurs un  ami de Calouste Gulbenkian.

Il y en avait moins de ce que j'imaginais par contre tous  d'une qualité exceptionnelle.






 

En sortant, nous avons fait un tour rapide des jardins profitant d'une accalmie de la pluie qui avait déjà commencé à tomber avant d'entrer au musée. Je ne les ai pas trouvés si beaux que cela. Le jardin était avec l'art l'autre grande passion de Gulbenkian.

 


Il était à peine midi, nous sommes partis en métro au Parque das Nações.

En sortant de la très belle gare d'Oriente (estaçaõ do Oriente), nous commencions à avoir faim. J'avais repéré un restaurant japonais. Nous n'y avons pas mangé les meilleurs sushis ou makis de l'année, mais bon, le rapport qualité/ prix était très correct.

 

La gare d'Oriente
La gare d'Oriente
Les jardins d'eau
Les jardins d'eau

 

Le Parque das Nações, fut créé pour l'exposition universelle  de 1998 sur le thème « l'océan avenir de l'humanité ».

On y trouve un des plus grands aquariums d'Europe avec notamment un bassin équivalent à 2 piscines olympiques. Il est ouvert de 10 h à 20 h tous les jours. L'entrée coûte  19 € - 25 € en 2024. La caissière a été très sympa puisque quand mon mari lui a demandé s'il y avait un tarif famille, elle nous a dit qu'il ne concernait que les enfants de moins de 12 ans mais en regardant nos filles ados, elle nous a proposé un tarif étudiant annoncé nulle part.

On a passé environ deux heures dans l'aquarium qui est effectivement très beau. Avec en plus des poissons, deux loutres très mignonnes, des pingouins et des macareux.

 


 

Au concours du poisson le plus moche, voici le vainqueur C'est un poisson-lune.




 

Je pensais que le  Parque das Nações serait plus animé vu que l'on était dimanche mais mis à part le coin de l'aquarium, le reste était assez tristounet, surtout les jardins. Il reste d'anciens pavillons de l'exposition reconvertis pour deux d'entre eux  en salle de spectacles et  musée de sciences.

 

On y trouve également un très grand centre commercial, le Centro Vasco da Gama, ouvert jusqu'à minuit où nous ne sommes pas allés.

De retour au centre de Lisbonne, nous sommes allés manger un petit pastel de nata à la Confeitaria Nacional sur la Praça de Figueira. Le lieu est beaucoup plus élégant que l'Antiga Confeitaria de Belém mais bien que très bons aussi, ils ne nous ont pas été servis tièdes. C'est qu'après trois jours à Lisbonne, on devient exigeant !

 

La Confeitaria Nacional
La Confeitaria Nacional
Pasteis de nata
Pasteis de nata

Praça da Figueira
Praça da Figueira

 

Pendant que nos filles essayaient leur trentième paire de chaussures dans une très grande boutique, nous sommes allés avec mon mari, à la gare de Rossio, voir s'il était possible d'acheter pour le lendemain nos billets de train pour Sintra. L'employé super sympathique, a fait ça pour nous, en nous les chargeant sur nos cartes Viagem (2,25 € le billet aller) et en plus en s'efforçant de nous parler en français. Une bonne chose de faite !

 

Gare de Rossio, de style manuélin mais construite en 1887
Gare de Rossio, de style manuélin mais construite en 1887

Chaussures en main, il était temps de rentrer mais ce soir encore, nos filles voulaient passer acheter de quoi diner au magasin bio proche de l'appartement. Dans un premier temps, je pensais ressortir avec mon mari mais finalement, nous avons encore acheté de quoi diner en mode pique-nique dans l'appartement. Je précise que vu les prix bas des restaurants et ceux bien élevés du magasin bio, cette option n'est ni gastronomique, ni une bonne affaire. Mais bon, quand on a marché toute la journée, c'est agréable de ne pas ressortir.