Cordes-sur-Ciel (Tarn)
Habitant dans les Alpes-Maritimes, nous sommes habitués aux villages perchés et pittoresques mais il faut bien reconnaître que Cordes-sur-Ciel fait partie des plus beaux que nous ayons vus 😊.
Prévoyez au moins 1h30 de visite et beaucoup plus si vous voulez jeter un coup d’œil dans les nombreuses boutiques.
Toutes les places de stationnement sont payantes et au même tarif. En haute saison, il ne doit pas être simple de se garer dans les parkings les plus proches.
Le nom du village est une vraie trouvaille puisqu'il fut inventé en 1947 par une poétesse albigeoise bien avant d'être officialisé en 1993. Cordes-sur-Ciel, c'est autrement plus poétique et vendeur que Cordes-la-Montagne, nom donné à la Révolution française 😉.
La construction de la bastide (nom donné aux villages fortifiés dans le sud-ouest) débuta au XIIIe siècle sous le comte Raimond VII de Toulouse qui a d'ailleurs donné son nom à une des principales rues de Cordes-sur-Ciel.
Cordes sert alors de verrou militaire au nord du comté de Toulouse. Elle ne deviendra française qu'en 1370 après le mariage Jeanne, fille unique de Raimond VII avec le frère de Louis IX ce qui rattachera le comté de Toulouse à la couronne de France.
Le village fortifié est merveilleusement conservé avec de nombreuses portes défensives intégrées dans les quatre enceintes construites entre les XIIIe et XVIe siècles.
On y trouve aussi de très nombreuses maisons gothiques bâties entre les XIII et XIVe siècles par de riches marchands d'où le nom de cité aux cent ogives.
Si vous voulez voir l'emplacement des différentes portes et maisons remarquables, vous pouvez ouvrir cette carte qui correspond à l'enregistrement de mon tracé GPS.
La photographie du plan à l'entrée de Cordes-sur-Ciel vous aidera également.
Quelques photos prises au petit matin en avril dans le village endormi et sans le moindre touriste, un vrai bonheur 😊 !