Objectif nénuphars dans l'Estérel
Caractéristique
Lieu : Estérel
Dénivelé : 270 m
Distance : 11,7 km
Durée : 4h30 (3h15 de marche hors arrêts)
Départ : parking de Belle Barbe (voir carte en bas de page).
Période : les nénuphars sont en fleur à partir de la mi-mai mais il ne faut pas dépasser le début du mois de juin pour faire
cette randonnée car l'été, l'Estérel devient un four.
Niveau : moyen
Intérêt : paysages très beaux et de magnifiques nénuphars en saison !
Vêtements : lunettes de soleil et casquette indispensables.
Carte : "Fréjus - St-Raphaël" TOP 25 n° 3544 ET
Pour voir la carte en grand, aller ici.
Le rendez-vous avec les nénuphars en fleur, fin mai, dans l'Estérel fait partie de ces randonnées attendues avec impatience que nous
refaisons chaque année avec quelques variantes pour ne pas nous lasser.
Le circuit présenté ici permet d'admirer des nénuphars dans deux étangs avec peu de dénivelé. Si vous voulez plus de dénivelé, jetez
un coup d’œil à mes autres propositions de randonnées qui passent aussi par ces étangs.
Les nénuphars ne seront pas en fleur avant la mi-mai, ce qui est déjà tard pour marcher dans l'Estérel. Je conseille donc de commencer à
randonner en début de matinée, avec pas mal d'eau en réserve. Pour ceux qui ne connaissent pas le coin, en été l'Estérel ressemble à un four et y randonner devient très
pénible.
Pour voir la carte en grand et/ou récupérer la carte GPS, aller ici.
Du parking de Belle Barbe, on monte derrière le panneau explicatif, sur le sentier marqué en bleu jusqu'au col Aubert
reconnaissable à un tumulus de pierres et surtout à son panneau .
Au col Aubert, on prend le petit sentier qui descend sur la gauche pour faire un aller-retour vers le premier petit étang. Il faut moins de 10 min
pour l'atteindre.
De retour au col Aubert, on continue tout droit jusqu'au col du Baladou (panneau et banc).
Du col du Baladou, pour rejoindre le col du Perthus, on peut soit prendre sur la droite la très large piste puis un petit sentier au départ peu
visible et bien pentu, soit le raccourci dans la forêt, c'est ce que nous avons fait. C'est plus agréable, il faut juste ne pas manquer l'endroit où le sentier tourne (j'ai mis un
waypoint).
Au col du Perthus, il faut poursuivre sur le petit sentier qui continue juste en face, direction nord, pour s'approcher de la baisse de la Petite
Vache. C'est le point culminant de la randonnée et de là, on descend par le petit sentier de gauche.
On reste sur ce sentier jusqu'à arriver au niveau du gué du Gabre du Gourin qui est bétonné. Environ 100 mètres après le gué, il
ne faut pas manquer le sentier qui part à droite entre un bel olivier et un grand eucalyptus, pour rejoindre par un aller-retour le grand étang du Gabre du Gourin et le spectacle
des nénuphars en fleur.
Si vous voulez pique-niquer à l'ombre, la meilleure solution, c'est de faire le tour de l'étang pour aller dans le petit bois mais vous serez assis sur de la
terre.
La visite de l'étang terminée, on revient sur la piste qu'il faut quitter 100 mètres plus loin pour continuer à plat sur un petit
sentier qui longe le Gabre du Gourin. Le sentier assez étroit au début, s'élargit progressivement et débouche sur le pont des Cantines et une large piste. On longe cette fois le
ruisseau du Perthus jusqu'au pont du Perthus que l'on traverse pour monter sur une large piste asphaltée qui rejoint le col du Mistral.
De là, on peut revenir au parking du col de Belle Barbe par la piste ou par un petit sentier (voir la carte) qui est nettement plus agréable.
Soyez bien prudents ! Les aléas climatiques ou l'état des sentiers peuvent compliquer ou rendre dangereuse toute randonnée sans que je puisse en être tenue responsable 😉.
Quelques photos prises fin mai, il y en a plus ici :
Après cette aller-retour à l'étang du Gabre du Gourin, on revient sur la piste qu'il faut lâcher environ 100 m plus loin à l'endroit où elle remonte vers la droite. Il faut prendre le petit sentier qui longe la rivière. Il est bien étroit au début mais s'élargit vite.
Pour finir, la photo d'une rencontre sympathique avec une tortue d'Hermann.
Depuis le temps que nous randonnons dans l'Estérel, c'est la première fois que nous en voyons une.
Ces tortues encore présentes en Corse et dans le Var (massif des Maures et de l'Estérel) sont considérées en voie d'extinction de France.