J4 : Palacio de Las Dueñas, basílica de la Macarena, museo de Bellas Artes et quelques visites pas vraiment prévues
Pour cette dernière journée, j'avais prévu un programme assez tranquille mais cela aura finalement été la journée où nous aurons le plus marché .
La matinée a commencé par la visite du Palacio de Las Dueñas avec un arrêt
pour voir l'église San Pedro qui ne nous aura pas subjugués.
Le Palacio de Las
Dueñas offre une visite bien agréable avec un patio absolument magnifique et des jardins paisibles.
Après cette visite qui nous a pris une quarantaine de minutes, nous sommes montés vers le nord de la ville pour voir la basilique de la Macarena qui abrite la statue de la vierge la plus vénérée de Séville. Il y avait effectivement beaucoup de monde.
Sur le chemin, nous nous sommes contentés de regarder de l'extérieur l'église San Luis de los
Franceses. La façade est spectaculaire. L'intérieur est certainement très beau mais nous avions encore trois églises (gratuites ! ) à voir dans la journée et il ne faut pas abuser des bonnes
choses .
Pour en revenir à la Macarena, la basilique qui se trouve juste à côté des anciennes murailles de la ville, ne paye pas de mine à l'extérieur mais mérite une petite visite.
Et pour en terminer avec la visite des basiliques, nous sommes allés voir la .. attention, c'est long ! ... basílica Menor de Nuestro Padre Jesús del Gran Poder et l'église de San Lorenzo juste à côté.
Je ne sais pas si c'est parce que nos estomacs criaient famine mais je n'ai même pas pris la peine de faire une photo .
Le déjeuner a été excellent car nous sommes allés au restaurant Eslava. L'endroit ne paye pas de mine et n'a aucun charme mais leurs tapas sont très bonnes, pas chères, originales et le service est très agréable. Vous avez donc compris que trouver une table ne sera pas facile et qu'il vaut mieux arriver tôt !
Voila une photo de deux de leurs tapas phares. Servies sans chichi mais délicieuses 😋.
En sortant, nous avons réalisé la chance que nous avions eue de trouver une table car le restaurant était bondé ; il y avait du monde partout. Il faut dire que
c'était un jour férié comme nous l'apprendrons plus tard.
Pour l'après-midi, j'avais prévu la visite du musée des Beaux Arts qui a la bonne idée d'être gratuit pour les ressortissants de l'UE. On ne nous a cependant pas demandé de justificatifs. Le musée est installé dans un ancien couvent avec de très jolis patios.
Nous avons fait une partie de la visite très tranquillement jusqu'à ce qu'un des surveillants nous apprenne que le musée fermait dix minutes plus tard car le 28 février est un jour férié en Andalousie .
Je serais bien restée plus longtemps pour admirer un très beau Murillo mais nous avons dû finir la visite au pas de course !
Il n'était que 15h00, j'ai proposé à mon mari de traverser le fleuve pour aller vers le monastère de la Cartuja. Il fut dans un premier temps transformé en fabrique de faïences de 1838 à 1982, on voit d'ailleurs les cheminées des fours. Il abrite maintenant le Centre Andalou d'Art Contemporain.
Nous ne voulions voir que la façade extérieure du musée, ça tombait bien car lui aussi venait de fermer !
Je voulais voir cette réalisation amusante. Mais autant j'aime le Street Art, autant l'art moderne exposé dans un musée me déplait.
Dans les jardins, il y avait d'autres œuvres dont ce faux abri bus terminé par un miroir qui l'agrandit.
Nous sommes sortis voir le monastère de l'extérieur, c'est très joli.
Et c'est là que mon mari a proposé d'aller voir le Guadalquivir.
Si vous regardez attentivement une carte de Séville, vous verrez que ce n'est pas le Guadalquivir qui traverse la ville mais le canal Alfonso XIII qui correspond à l'ancien lit du fleuve. Celui-ci fut dévié vers l'ouest de la ville au début du XXe siècle pour éviter des inondations dans le quartier de Triana et le rendre plus facile à la navigation.
Nous voila donc partis pour une petite promenade bucolique qui s'est finalement transformée en une interminable marche dans la partie désaffectée construite
pour l'Expo universelle de 1992 !
Après avoir vu le Guadalquivir (aucun intérêt) nous avons poursuivi sur un long sentier en terre qui longeait le fleuve pour traverser d'interminables parkings déserts, les anciennes gares de train avec leurs affichages (surréaliste !) puis une zone industrielle vide en ce jour férié.
Bref, si vous vous ennuyez beaucoup et vous voulez faire une visite insolite, c'est une idée de promenade !
C'est donc avec joie que j'ai retrouvé la civilisation en traversant le pont de la Barqueta avec la Torre de los Perdigones en face et le pont del Alamillo à gauche.
Nous sommes rentrés en empruntant la jolie promenade qui longe le canal Alfonso XIII. Cela nous a permis de comprendre pourquoi, vu de las Setas, le pont de l'Alamillo semblait composé d'un arc de cercle et d'une barre oblique. En réalité ce sont les deux ponts de l'Alamillo et de la Barqueta qui semblent n'en faire qu'un (voir la photo en dessous).
En arrivant au pont Isabel II, nous avons découvert où tous les jeunes Sévillans viennent boire un verre ou bronzer sur les pelouses. On s'est sentis un peu vieux !
Pour le diner, nous avions mérité un bon repas après plus de 15 km de marche. Nous sommes retournés à Mechela où encore une fois, tout a été délicieux !
Jour suivant : départ et bilan