Les bords de Garonne
Il est inconcevable de venir à Toulouse sans jeter un coup d’œil à la Garonne.
La rive droite de la Garonne
Le pont emblématique est le Pont-Neuf qui comme son nom ne l'indique pas est le plus vieux des ponts toulousains. Grace à ses "dégueuloirs", il a survécu à la grande crue de 1875 qui a englouti les autres ponts et fait plus de 200 morts.
James Colomina y a installé en 2017 « L’enfant
au bonnet d’âne », une amusante sculpture en résine rouge.
Juste à côté du Pont-Neuf, on trouve la place de la Daurade. Outre les pittoresques maisons de la place et la basilique de même nom, le quai est très apprécié de la jeunesse pour aller se poser sur l'herbe. C'est le lieu de départ de croisières sur la Garonne.
En aval du Pont-Neuf, on trouve le pont de St-Pierre dont la version actuelle date de 1987. Il a en effet été remplacé à cinq reprises entre 1850
et 1987.
Un peu plus bas, on trouve l'espace EDF Bazacle.
L'entrée est gratuite et le lieu est intéressant puisque l'on peut voir l'usine hydroélectrique qui remplaça en 1888 le Grand Moulin du Bazacle. Elle fournit de nos jours de l'électricité à quelques 10 000 Toulousains.
Plus que les turbines, je voulais jeter un coup d’œil à la passe à poissons. La Garonne accueille encore huit espèces de poissons migrateurs (esturgeons d'Europe, grandes aloses , aloses feintes , anguilles, deux sortes de lamproies, saumons de l’Atlantique et truites de mer) . Un hublot permet de voir éventuellement passer les poissons.
Il y aurait par an dans les 5000 aloses, 300 lamproies et une centaines de saumons qui utiliseraient la passe. Autant dire qu'il faut un sacré coup de chance pour en observer mais je voulais voir à quoi ressemblait cette passe à poissons.
La rive gauche, le quartier Saint-Cyprien
Après avoir traversé la Garonne sur le Pont-Neuf, nous nous sommes contentés de passer sur la rue Viguerie puis sur le Belvédère pour emprunter ensuite le pont St-Pierre.